De la QVT à la QVCT : quelles actions mener ?

Table des matières

    Depuis les années 2020, on entend de plus en plus parler de QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail). Pourquoi parle-t-on de « conditions de travail » ? Qu’est-ce que cela induit de nouveau ? Et surtout, comment améliorer la QVCT en entreprise ?

    Qualité de Vie et des Conditions de Travail : définition

    Les résultats d’une étude conduite en 2017 par le MIT et Harvard ont démontré que les salariés heureux étaient 2 fois moins malades, 6 fois moins absents, 31% plus productifs et 55% plus créatifs.

    Depuis le 31 mars 2022, la QVT (Qualité de vie au travail) a laissé place à la QVCT. La Qualité de Vie et des Conditions de Travail est définie par l’Accord National Interprofessionnel (ANI) sur l’Égalité Professionnelle et la Qualité de Vie au Travail.

    On entend par QVCT « les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail, et leur capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci, qui déterminent la perception de la qualité de vie au travail qui en résulte ».

    Elle répond à 2 obligations légales pour l’entreprise :

    • Assurer la santé et la sécurité des salariés (article L4121-1 du Code du Travail)
    • Négocier sur le sujet de la QVCT (Loi n° 2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi, dite loi Rebsamen)

    Elle s’impose à toutes les entreprises où sont constituées une ou plusieurs sections syndicales représentatives. C’est à l’employeur d’engager la négociation en convoquant les organisations syndicales à la première réunion de négociation.

    On parle de démarche QVCT dès lors que l’on mène des actions qui se soucient de la santé des salariés et essayent d’améliorer leurs conditions de travail, tout en fixant la performance de l’entreprise comme un objectif primordial.

    Comment mesurer la QVCT ?

    Pour améliorer la qualité de la vie et les conditions de travail, il faut apprendre à la mesurer. Voici les indicateurs regroupables en six principaux groupes :

    • Données démographiques : âge, sexe, …
    • Absentéisme : type d’absence, taux d’absentéisme, durée des absences, …
    • Etat de santé : arrêts maladies, inaptitude, …
    • Sécurité au travail qui est davantage la perception des salariés
    • Conditions de travail et organisation du travail
    • Parcours des collaborateurs : formation, carrière…

    Une fois les indicateurs clarifiés, il est important de pouvoir les mesurer de façon fiable. L’utilisation d’un logiciel de reporting RH simplifie considérablement la mesure des indicateurs de la qualité de vie et des conditions de travail et permet d’avoir des résultats moins arbitraires. En effet, la QVCT est, souvent, mesurée en fonction de la perception des salariés et diffère donc en fonction des attentes et des profils.

    Comment améliorer la QVCT ?

    1. Communiquer autour des actions

    Mettre en place des actions pour améliorer la Qualité de Vie et des Conditions de Travail exige également une communication en amont de cette mise en place et tout au long de son déroulement. En effet, il faut informer sur les objectifs et ce qu’on attend des actions qui seront entreprises. Cela va permettre de mieux comprendre la démarche QVCT de l’entreprise et de faire adhérer dans son ensemble. Il est aussi important de sensibiliser aux questions de QVCT pour faire adhérer toutes les parties prenantes de la démarche.

    2. Définir des actions à court, moyen et long terme

    Il est intéressant d’avoir des objectifs à court terme pour pouvoir constater du résultat rapidement et montrer à l’ensemble des collaborateurs l’intérêt de la démarche et des actions entreprises. Les actions sur un temps plus long doivent s’attaquer à des contingences plus pointues et qui exigent plus de temps et de ressources.

    3. Créer un comité de pilotage

    La création d’un comité de pilotage de la démarche Qualité de Vie et des Conditions de Travail est très importante, car il aura pour mission d’identifier aussi bien les outils nécessaires que le calendrier de mise en place… Ce comité devra également communiquer sur toutes les actions.

    4. Réaliser un diagnostic QVCT

    Il est fortement recommandé de partir d’un existant où on a pu identifier les axes sur lesquels il faudra travailler et un état des lieux sur les questions de bien-être et de santé mentale et physique dans l’entreprise. Il est également important de comprendre le fonctionnement de l’entreprise et comment elle s’organise afin d’identifier le style de management et de proposer des actions contextuelles pour améliorer la qualité de vie au travail.

    5. Expérimenter et mesurer

    Une fois l’audit QVCT réalisé, il faut mettre en place les actions. Chaque action et expérimentation exigeront une évaluation claire afin de se baser sur les résultats concrets pour savoir ce qu’il faut améliorer. La démarche QVCT est un processus continu d’amélioration des conditions de travail.

    6. Pérenniser l’action et engager son déploiement

    Une fois les expériences validées, on peut les déployer à l’ensemble de l’entreprise ou de la structure. Il faut alors mesurer l’impact et les retombées de ce déploiement généralisé, par exemple via la mise en place d’un baromètre de Qualité de Vie et des Conditions de Travail.

    Et HRMAPS dans tout ça ?

    HRMAPS met à votre disposition une multitude d’indicateurs RH pour mieux mesurer la qualité de vie et les conditions de travail et facilite l’élaboration et la planification des campagnes d’enquête, de sondage… Le SIRH HRMAPS permet également de brosser un meilleur portrait de la réalité via un système de réponse anonyme. 

    Côté reporting, Le logiciel SIRH génère automatiquement des rapports clairs et animés avec des graphiques, simplifiant la prise de décision.

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