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Les nouvelles générations au travail ne perçoivent pas le monde professionnel comme leurs ainés. Les attentes diffèrent et les entreprises doivent redoubler d’effort, pour comprendre comment attirer et intéresser la nouvelle génération.
Voici quelques chiffres très intéressants sur les jeunes et leur rapport au travail, tirés d’études récentes.
Une vision dynamique de leur carrière
Quel est le rapport des jeunes avec le travail ? Nous ne sommes pas les seuls à nous poser la question ! Qu’on soit recruteur ou manager, le constat est simple à formuler : les nouvelles générations ont de nouvelles attentes.
D’ailleurs, voici les résultats d’une étude menée sur 1.000 jeunes actifs de moins de 35 ans qui ont été interrogés et dont les résultats ont été publiés dans l’enquête Domplus-BVA pour La Tribune de janvier 2019.
Pour 80% des interrogés, leur carrière professionnelle est au centre de leurs préoccupations. Ils pensent à eux principalement mais estiment aussi que la coopération en entreprise est importante et qu’évoluer dans une bonne atmosphère est important.
Toutefois, ils ne sont que 66% à se sentir engagés dans leur emploi. Pour ce qui est de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ils sont 72% à affirmer qu’ils parviennent à concilier vie professionnelle et vie privée, malgré la charge de travail constatée.
Les principales préoccupations des jeunes actifs
L’enjeu financier reste toujours la principale préoccupation. Ils sont d’ailleurs 85% des répondants à avoir évoquer les conditions financières. C’est logique quand on regarde le contexte économique et la crise conjoncturelle.
Toutefois, leur carrière reste tout aussi importante puisqu’ils sont 80% à s’en soucier. Sans grande surprise, les questions de vie familiale et de santé les préoccupent avec 76% des interrogés et 75% réclamant un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Les conditions de travail arrivent juste après avec 74% des répondants.
Nouveaux actifs, nouvelles attentes
Selon une étude menés par Job Teaser, dans le top 4 des attentes, on retrouve :
- La communication: il est clair que la génération Z souhaite donner du sens à ses missions, mais surtout souhaite être au courant des actions de son entreprise. La communication interne n’est plus un luxe, mais bien une nécessité si on souhaite les attirer et les retenir
- Avoir une perspective de carrière: les nouvelles générations sont de plus en plus sensibles à leur carrière. Pour être attiré par une entreprise, un jeune talent a besoin d’être rassuré que cette dernière met en place les actions nécessaires (formation, mentoring, projets innovants…) pour lui permettre d’évoluer et d’atteindre ses ambitions
- Évoluer dans une atmosphère conviviale: la convivialité en entreprise apparait en 3ème position selon l’étude et semble être un critère de choix. En effet, les jeunes sont de plus en plus conscients de l’impact d’une atmosphère toxique aussi bien sur leur performance que sur leur équilibre psychique et ils souhaitent évoluer dans un environnement agréable et sain
- Avoir de l’autonomie et pouvoir prendre des décisions: rien de surprenant ! l’autonomie apparait comme un critère important et conditionne l’attrait des entreprises. La génération Z souhaite avoir la liberté de prendre des décisions et de se sentir vraiment qu’elle s’accomplit au quotidien
Une culture de travail favorable aux jeunes
La culture d’entreprise est un élément de différenciation qui permet de construire sa marque employeur et d’attirer les jeunes talents. Il n’est pas évident de pouvoir définir ce qu’est une bonne culture de travail auprès des jeunes. L’étude s’intéresse ainsi à leur définition de « culture de travail » favorable.
Pour la majorité d’entre eux, à savoir 41,4% des sondés, ils estiment que l’entreprise doit leur permettre de participer à la prise de décision stratégique. Cette implication permet alors d’avoir des collaborateurs plus engagés et qui apprécient leur entreprise
Pour 34,3% des jeunes actifs de moins de 35 ans, une culture qui favorise le travail doit permettre une plus grande coopération notamment à travers des programmes de mentorat et de mentorat inversé, avec par exemple des équipes pluri-générationnelles.
Avec la transformation digitale, la culture de l’essai devient primordiale et c’est sans surprise qu’ils sont 33,9% à estimer important d’évoluer dans une entreprise qui autorise le droit à l’échec voire le valorise comme un chemin vers le succès.
Les jeunes sont également plus soucieux de leur vie privée et souhaitent vraiment trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. C’est ainsi que 25,2% estiment très important d’évoluer dans une entreprise qui permet d’autogérer ses horaires de travail et offre plus d’autonomie.
La liberté d’expression est également un axe très important qui témoigne du besoin de communiquer et d’échanger de la jeune génération. Ils sont 24,6% à considérer que c’est important.
Sources
Deloitte – Global Business Coalition for Education – La tribune – L’ADN