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Etre bienveillant c’est se montrer attentif au bien-être des autres. En entreprise, le management bienveillant place l’humain au centre des préoccupations et valorise le respect et le bien-être de chacun. Pourtant, d’après le 8ème baromètre de l’absentéisme (publication Ayming 2016), 56% des causes d’absence sont directement liées aux conditions de travail. Etre un manager bienveillant, c’est manager son équipe en adoptant une attitude positive à son égard. La relation de travail se base, alors, sur la confiance, le respect et l’écoute. Voici 5 pratiques à faire vivre au quotidien pour être ce manager bienveillant et bien-aimé par ses équipes !
Les avantages du management bienveillant
Le management par la bienveillance n’est pas un effet de mode et loin des idées reçues, présente de nombreux avantages pour l’entreprise. Cela permet d’avoir des équipes plus engagées et plus performantes.
D’ailleurs, selon une étude réalisée par Cadre Emploi en juin 2019 auprès de 1123 cadres français, 50% d’entre eux déclarent avoir connu le burn-out suite à un manque de reconnaissance pour le travail accompli ou encore au stress. Les managers bienveillants sont une source de réussite pour l’entreprise car leurs équipes sont plus performantes.
Etre à l’écoute
L’écoute est primordiale pour un manager bienveillant. Cette écoute n’est pas une simple « impression » que l’on donne à ses équipes. Le manager doit accorder du temps et éviter d’être déconcentré durant ces points de rencontre. On voit souvent des managers qui se disent à l’écoute alors qu’ils sont sur leur téléphone à répondre à un email urgent pendant que leur collaborateur s’exprime… au-delà de donner l’impression de ne pas écouter, la personne qui s’exprime risque de mal le vivre et l’effet contraire est garanti !
L’écoute doit être active et empathique. Le manager n’hésitera pas à reformuler pour vérifier qu’il a bien compris. Sans jugement ni préjugé, il doit tenter de comprendre exactement les propos de son collaborateur.
Etre souple
La bienveillance d’un manager passe par une prise en compte du bien-être de ses équipes. Il fera en sorte que chacun profite d’un cadre de travail agréable et veillera en priorité à préserver l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Les impliquer et les responsabiliser
Un manager bienveillant doit responsabiliser ses équipes et les aider à être plus autonomes. Il doit les accompagner à prendre des initiatives et à s’impliquer dans les prises de décision.
Cela signifie évidemment que le collaborateur devra assumer les conséquences de ses idées, mais en l’accompagnant dans cette attitude du droit à l’erreur, le manager lui permet d’être plus responsable et d’apprendre. Ainsi, les équipes sont considérées comme des acteurs clés de l’entreprise ce qui participe à leur motivation.
Etre reconnaissant
Les collaborateurs ont besoin de se sentir valorisés. Selon une étude de 2016 de la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail, le manque de reconnaissance triple le risque de maladie et double celui d’état dépressif chez les salariés.
La reconnaissance peut très bien se manifester à l’oral et n’exige pas de gros moyens, du simple « merci » au discours de remerciement suite à l’atteinte des objectifs, un manager bienveillant veillera à ce que cette communication orale ne soit pas négliger.
Donner le droit à l’erreur
L’erreur est source d’apprentissage et d’amélioration. Malheureusement, si le manager n’est pas bienveillant, il est parfois difficile de tenter, de peur d’échouer. Grâce à la confiance instaurée et au dialogue, un manager bienveillant va stimuler chez ses équipes l’envie d’essayer quitte à se tromper. La culture de l’échec est aussi capitale que la réussite:
Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir
Jean Mermoz
Apprendre à échouer est indispensable pour avoir des équipes créatives et faisant preuve de résilience.