Table des matières
- Définir et aligner le budget formation avec les objectifs stratégiques
- Élaboration et allocation du budget formation
- Optimisation des coûts et recherche de financements
- Suivi et contrôle du budget en cours d’exercice
- Évaluation de la rentabilité et du retour sur investissement (ROI)
- Intégration des technologies et logiciels de gestion de formation
- La solution HRMAPS pour faciliter le pilotage de votre budget de formation
Dans un contexte marqué par une incertitude économique persistante, les entreprises pourraient être tentées de restreindre ou de ralentir leurs dépenses, notamment en ce qui concerne les investissements dans le développement des compétences (budget formation). Cependant, est-ce que cette prise de risque en vaut la peine ? Il semble que ce ne soit probablement pas le cas, étant donné que la formation joue un rôle essentiel dans l’engagement et la performance des collaborateurs, faisant d’elle un investissement stratégique plutôt qu’une simple dépense.
Il pourrait donc y avoir une autre solution : repenser la gestion du budget formation. Cela pourrait impliquer diverses mesures telles que la limitation de la part allouée à l’administration, l’optimisation des coûts liés aux formations et l’exploration de sources de financement alternatives pour couvrir une partie des dépenses de formation.
Face à cette nécessité de révision budgétaire, il devient impératif de reconnaître que la qualité des programmes de formation ne doit pas être sacrifiée au détriment de la réduction des coûts. En effet, investir judicieusement dans le développement des compétences pourrait non seulement garantir la compétitivité à long terme de l’entreprise mais également stimuler l’innovation et renforcer la résilience organisationnelle.
Définir et aligner le budget formation avec les objectifs stratégiques
Comme toute initiative stratégique au sein d’une entreprise, la formation et le développement des collaborateurs demandent une planification, une veille et une budgétisation minutieuses afin de garantir qu’ils produisent les résultats escomptés. Ainsi, dans le monde trépidant dans lequel nous vivons, investir aujourd’hui dans la formation et le développement des compétences n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité impérieuse pour assurer la pérennité et la compétitivité de l’entreprise.
Cela implique de reconnaître la formation comme levier stratégique, nécessitant une allocation budgétaire conséquente. Seul un engagement financier substantiel permettra de constituer un vivier d’employés agiles et hautement qualifiés, capables de s’adapter aux évolutions rapides du marché et de contribuer de manière significative aux objectifs globaux de l’entreprise.
Comprendre les besoins en formation de l’entreprise
Le budget alloué à la formation ou à certaines dépenses organisationnelles ne se résume pas à de simples sorties d’argent, mais requiert une gestion efficiente. En effet, la véritable stratégie consiste à démontrer que chaque dépense a été judicieusement calculée et a généré des avantages tangibles pour l’entreprise, lesquels pouvant contribuer à la réalisation des objectifs organisationnels.
Il est donc essentiel de s’interroger sur les motivations et les enjeux de la formation pour l’entreprise. Est-ce pour développer le leadership des managers ? Améliorer les compétences métiers des collaborateurs ? Implémenter une nouvelle politique RSE ?
Quelles que soient les raisons, il importe d’être clair sur le « pourquoi » et sur les bénéfices individuels et collectifs attendus. Cette clarté motive non seulement la dépense, mais elle permet également de mesurer précisément les résultats et les retombées, renforçant ainsi la justification stratégique de chaque investissement. En gérant le budget de manière réfléchie et en établissant des liens directs entre les dépenses et les avantages obtenus, l’entreprise s’assure de maximiser l’efficacité de ses initiatives tout en optimisant l’utilisation de ses ressources financières.
Alignement des objectifs de formation avec la stratégie d’entreprise
Aligner le budget de formation avec les objectifs stratégiques de l’entreprise est essentiel pour garantir que les investissements dans le développement des compétences des employés contribuent directement à la réussite globale de l’organisation.
Voici quelques étapes qu’il est possible de suivre pour définir et aligner le budget de formation avec les objectifs stratégiques de l’entreprise :
- Comprendre les objectifs stratégiques de l’entreprise (à court, moyen et long terme de l’entreprise) puis analyser les domaines prioritaires où le renforcement des compétences pourrait avoir un impact significatif
- Effectuer une analyse des besoins en formation en évaluant les compétences actuelles des employés pour identifier les écarts
- Définir des objectifs de formation spécifiques : élaborer des objectifs de formation clairs et alignés sur les objectifs stratégiques et prioriser les programmes de formation qui répondent aux besoins identifiés
- Mesurer l’impact des programmes de formation, établir des indicateurs de performance pour évaluer leur efficacité par rapport aux objectifs de l’entreprise et ajuster le budget en conséquence pour maximiser le retour sur investissement
- Assurer une flexibilité budgétaire : prévoir une certaine marge de manœuvre dans le budget pour pouvoir ajuster les priorités en fonction des changements stratégiques
- Communiquer, toujours, la stratégie de formation qui doit s’aligner sur les objectifs stratégiques de l’entreprise à l’ensemble de l’organisation
Élaboration et allocation du budget formation
Le processus budgétaire de formation retranscrit les orientations stratégiques de l’entreprise et montre une vision chiffrée de l’avenir. Il permet de définir les investissements prioritaires, en anticipant les dépenses et en établissant des objectifs clairs aux opérationnels.
En pratique, cette démarche exige une analyse approfondie des besoins en formation, la définition d’objectifs de développement des compétences alignés sur la vision de l’organisation, l’évaluation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des programmes de formation (incluant les formateurs et les coûts logistiques tels que le logement, le transport, les repas, la location de salle, etc.). Elle implique également l’élaboration d’un budget initial en cohérence avec les moyens financiers de l’entreprise.
De ce fait, l’élaboration et l’allocation du budget formation deviennent un processus stratégique crucial, permettant de garantir une gestion efficiente des ressources tout en assurant que les investissements en formation sont en adéquation avec les objectifs globaux de l’entreprise. Il est impératif de veiller à ne pas dépasser ce budget initial, assurant ainsi une utilisation judicieuse des fonds et la pérennité des initiatives de développement des compétences.
Principes de base pour l’établissement du budget formation
Concrètement, l’élaboration du budget de formation au sein d’une entreprise débute par une analyse approfondie des besoins de ses collaborateurs, une responsabilité qui incombe à l’employeur. Ce processus stratégique se déploie ensuite par l’intégration méticuleuse des formations nécessaires au sein du plan de développement des compétences.
Ces formations peuvent revêtir diverses formes, telles que des actions de formation, des bilans de compétences, la validation des acquis de l’expérience, et bien d’autres.
Dans le cadre de ce processus, l’employeur endosse la charge financière associée à ces formations. Toutefois, afin de faciliter cet investissement, certaines entreprises peuvent bénéficier d’un soutien financier de la part de l’OPCO, particulièrement pertinent pour les entreprises de taille modeste. Ce partenariat financier vise à encourager le développement des compétences, exploiter pleinement les enjeux de la mobilité interne, renforçant ainsi la productivité, l’efficacité et la satisfaction des collaborateurs.
Répartition et allocation des fonds selon les priorités
La répartition des fonds alloués au budget de formation doit s’aligner sur les priorités stratégiques de l’entreprise, qui consistent principalement à combler les lacunes au sein de l’effectif et à donner la priorité aux compétences nécessaires pour atteindre les objectifs organisationnels.
Pour parvenir à cette allocation judicieuse, une analyse approfondie des besoins en compétences s’avère indispensable. Cette évaluation doit prendre en compte divers facteurs tels que les évolutions du marché, les avancées technologiques et les changements dans les exigences professionnelles. En identifiant ces besoins, l’entreprise peut établir des priorités claires en matière de développement des compétences.
L’établissement de ces priorités repose également sur la hiérarchisation des compétences nécessaires pour atteindre les objectifs organisationnels. Cela peut impliquer la mise en place de formations spécifiques, de programmes de développement ou de certifications adaptées aux besoins identifiés.
Une gestion avisée des fonds exige également de la flexibilité afin de s’adapter aux évolutions du marché et aux changements internes. Ainsi, la répartition des ressources doit être agile, favorisant une réponse proactive aux besoins changeants de l’entreprise. En résumé, la répartition et l’allocation des fonds selon les priorités sont des piliers essentiels d’une gestion efficace du budget de formation. Elles garantissent l’alignement des investissements sur les objectifs stratégiques de l’entreprise tout en maximisant le développement des compétences du personnel, évitant ainsi les redondances et assurant une utilisation optimale des ressources disponibles.
Optimisation des coûts et recherche de financements
Les obligations de l’employeur en matière de budget formation sont définies par l’article L6321-1 du code du travail, et se concentrent sur deux axes principaux : le financement direct de formations pour les salariés d’une part et une participation financière annuelle d’autre part.
La première responsabilité de l’employeur réside dans le financement de formations pour ses salariés. À cet effet, les entreprises élaborent chaque année un plan de développement des compétences, répertoriant les formations concernées. Même si la loi n’impose pas la création de ce plan, son utilisation est largement recommandée en raison de son efficacité avérée dans l’identification des formations à financer et la gestion prévisionnelle qui en découle.
Le choix des formations à financer ne doit pas être arbitraire et doit répondre à deux critères essentiels : l’adaptation du salarié à son poste de travail et le maintien du salarié dans l’emploi. En conséquence, le plan de développement des compétences peut inclure divers types de formations, notamment les formations obligatoires associées à certains postes (risque incendie, CACES, risque chimique, etc.), les formations de mise à niveau, les formations visant l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires en raison de l’évolution d’un poste, la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) et les bilans de compétence.
Techniques d’optimisation des coûts de formation
Comme susmentionné, pour élaborer efficacement le budget formation, il faut commencer par une définition détaillée des besoins de l’entreprise et des employés. Les responsables de chaque service peuvent apporter leur contribution à cette étape et il est également judicieux de solliciter l’avis des collaborateurs sur les formations qu’ils considèrent comme utiles, en dehors des formations obligatoires.
Pour réduire et optimiser les coûts de formation, voici quelques idées et bonnes pratiques à considérer :
- Opter pour des formations à distance ou une plateforme de gestion de l’apprentissage en ligne pour réduire les coûts organisationnels et assurer une plus grande flexibilité d’organisation
- Favoriser les formations en groupe pour une optimisation du temps et des coûts
- Mutualiser les coûts de formation avec d’autres entreprises
Même si la définition d’un budget formation n’est pas intrinsèquement complexe, elle nécessite un travail préparatoire important. De plus, il est conseillé de maintenir une veille régulière pour améliorer et optimiser le budget d’année en année. Grâce à un suivi rigoureux, à une identification précise des besoins de l’entreprise pour le maintien et l’amélioration des compétences des employés, ainsi qu’à l’adoption de bonnes pratiques pour minimiser les coûts de formation, il est possible d’élaborer un budget formation en parfaite adéquation avec les objectifs fixés.
Exploration des options de financement et subventions disponibles
Indépendamment de leur taille, de leur secteur d’activité ou de leur statut juridique, les entreprises contribuent au financement de la formation continue en versant annuellement une cotisation à un organisme tel que l’OPCO. Cette contribution ouvre droit à un financement de la formation pour l’ensemble des employés. Toutefois, plusieurs aides sont disponibles pour soutenir la formation professionnelle des collaborateurs et la source de ces financements varie en fonction du dispositif de formation sélectionné :
- Le plan de développement des compétences et le dispositif Pro-A sont des initiatives principalement à l’initiative de l’employeur et pris en charge par l’opérateur de compétences (OPCO) auquel est affilié l’entreprise
- Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un compte individuel permettant d’accumuler des droits à la formation professionnelle tout au long de la carrière. Il est alimenté à hauteur de 500€ par an, avec un plafond de 5000€ et son financement est assuré par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)
- Le CPF de transition professionnelle, initialement financé par le FONGECIF jusqu’en 2019, est désormais pris en charge par les CPIR – Commissions paritaires interprofessionnelles régionales Associations Transitions Pro depuis le 1er janvier 2020
- Les formations liées à un reclassement après un licenciement économique (Congé de Reclassement) sont financées par l’OPCO affilié à l’ancien employeur
- La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) d’un salarié est prise en charge par l’entreprise si elle fait partie du plan de développement des compétences. Si elle est à l’initiative du salarié, elle peut être couverte par le Compte Personnel de Formation (CPF)
- La digitalisation de la formation représente une alternative intéressante pour optimiser le budget, en éliminant notamment les coûts de formation annexes tels que l’hébergement et les frais de déplacement des collaborateurs
Suivi et contrôle du budget en cours d’exercice
Pour assurer un suivi efficace du budget formation au sein d’une organisation, il est primordial de simplifier son exécution.
Dans un premier temps, il convient d’identifier les divers postes budgétaires à surveiller, notamment les charges liées au personnel, les équipements nécessaires aux formations, etc. Chaque dépense doit être justifiée, suivie et consolidée en un seul emplacement. Ensuite, il est indispensable d’établir un système de suivi des coûts. Il est également envisageable de mettre en place des mécanismes de contrôle des formations, permettant aux responsables de valider ou non les opérations financières liées à chaque programme de formation. Ainsi, le budget formation demeure respecté et bénéficie d’une gestion rigoureuse.
Outils de suivi et tableaux de bord de gestion
Afin de garantir une gestion budgétaire optimale dans le domaine de la formation en entreprise, l’utilisation de tableaux de bord s’avère essentielle pour calculer divers ratios tels que les dépenses réalisées par rapport aux prévisions, les recettes générées, l’évolution du chiffre d’affaires et le suivi de la trésorerie. Ces indicateurs cruciaux peuvent être surveillés en temps réel grâce à l’emploi judicieux d’outils dédiés au suivi budgétaire.
En effet, un système d’information des ressources humaines (SIRH) complet et modulaire se révèle être un atout majeur dans cette démarche. Il offre la capacité d’évaluer les compétences, de détecter les écarts budgétaires, de suggérer des formations personnalisées et de permettre un contrôle efficace du budget dédié à la formation. Cette approche intégrée garantit une gestion proactive et efficiente des ressources allouées à la formation, assurant ainsi une utilisation judicieuse des budgets et favorisant le développement continu des compétences au sein de l’entreprise.
Gestion des écarts et ajustements budgétaires
L’écart budgétaire, résultant de la disparité entre le budget prévu et le budget réel, pose un défi constant aux entreprises, étant donné que des fluctuations inattendues dans les dépenses et les revenus peuvent engendrer des écarts par rapport aux prévisions budgétaires. La gestion efficiente de ces écarts est impérative pour assurer la stabilité financière et atteindre les objectifs commerciaux. Voici différentes stratégies pouvant guider les entreprises dans la gestion et l’atténuation des écarts budgétaires :
- Analyse approfondie des causes sous-jacentes : cette analyse approfondie requiert l’examen détaillé du budget, des dépenses réelles et de toutes autres données pertinentes. En comprenant les origines profondes des écarts, l’on peut élaborer des stratégies spécifiques pour les remédier
- Mise en place de mesures de contrôle des coûts : après avoir identifié les causes profondes des écarts budgétaires, il est impératif de mettre en œuvre des mesures de contrôle des coûts pour atténuer les écarts futurs. Cela peut inclure la réduction des dépenses superflues, l’instauration de processus d’approbation des dépenses plus rigoureux ou la recherche d’opportunités de réduction des coûts
- Surveillance et ajustement réguliers du budget : une surveillance régulière du budget, comparée aux dépenses réelles, permet d’identifier et de résoudre rapidement les écarts. En cas de constatation d’écarts récurrents, il peut être nécessaire d’ajuster le budget en conséquence
Évaluation de la rentabilité et du retour sur investissement (ROI)
Le principal défi rencontré par les RRH réside dans la complexité à prouver de manière tangible les bénéfices des programmes de formation. Mesurer l’impact concret d’une formation sur la performance d’une entreprise ou d’un collaborateur s’avère ardu en raison de la multitude de facteurs pouvant influencer les résultats obtenus. Ainsi, il est plus judicieux d’aborder la question en termes de « retour sur attentes » ou de « retour sur objectifs » plutôt que de se limiter à l’expression traditionnelle de « retour sur investissement ».
Cette nuance révèle la réalité selon laquelle les retombées des formations ne se mesurent pas uniquement en termes financiers, mais également en fonction des attentes spécifiques ou des objectifs préalablement définis. Dans cette optique, l’évaluation de la rentabilité devient un processus plus holistique, englobant les gains en compétences, l’amélioration des performances individuelles et collectives, ainsi que l’alignement sur les objectifs stratégiques de l’entreprise. En adoptant cette approche élargie, les professionnels des RH peuvent mieux communiquer et démontrer la valeur ajoutée des initiatives de formation, surmontant ainsi le défi de la mesure traditionnelle du ROI.
Mesure de l’efficacité des formations
Pour mesurer l’efficacité des formations, voici de nombreux indicateurs que l’on peut prendre en considération :
- Le taux d’abandon et de conversion : il témoigne de la pertinence du contenu dispensé, reflétant ainsi la rétention et l’impact positif sur les participants
- Le taux d’absentéisme ou de départ post-formation : il peut signaler d’un support insuffisant, soulignant l’importance de l’accompagnement continu pour maximiser les bénéfices de la formation
- Le taux de promotion des collaborateurs ayant suivi la formation : il constitue un indicateur tangible de l’influence positive de la formation sur le développement professionnel des participants
- Le taux de satisfaction par modalité de formation : cet indicateur revêt une importance élémentaire dans l’élaboration du budget N+1, guidant les choix de formation en fonction des modalités les plus appréciées par les participants
- L’évolution du niveau moyen de compétence post-formation : cette mesure implique une évaluation antérieure et postérieure des compétences, permettant de comparer les résultats pour déterminer si la formation a effectivement contribué à l’amélioration des compétences
En somme, l’évaluation de l’efficacité des formations requiert une approche holistique s’appuyant sur des indicateurs concrets. Ces données permettent non seulement de mesurer l’impact immédiat, mais aussi d’orienter judicieusement les investissements pour façonner un budget N+1 aligné sur les besoins de développement continu au sein de l’entreprise.
Calcul du ROI et impact sur la performance de l’entreprise
Pour prouver l’efficacité de la formation, il est impératif de recueillir des données quantitatives et qualitatives détaillées, formant ainsi la base pour la création de tableaux de bord de suivi.
Une approche complète peut être mise en œuvre en évaluant la performance des collaborateurs et en sollicitant leur perception personnelle des progrès réalisés. Par exemple, l’utilisation d’un questionnaire d’évaluation des compétences avant et après la formation, élaboré en collaboration avec le manager, offre un moyen structuré d’appréhender l’impact concret de la formation. Une évaluation à chaud de la formation constitue également une étape fondamentale pour capturer le ressenti immédiat des participants, offrant ainsi des insights immédiats et réels sur la qualité de la formation dispensée. De plus, l’observation et la mesure de la performance des employés par leur manager complètent cette démarche en fournissant une perspective directe sur l’application des compétences acquises, quelques mois après la formation.
Cependant, pour obtenir une évaluation plus précise de l’efficacité financière de la formation, il est essentiel de calculer le ROI ou d’obtenir le rapport bénéfice/coût. Cette opération se réalise en divisant le bénéfice attendu résultant de l’action de formation par son coût total. Pour obtenir le ROI en pourcentage, la formule consiste à soustraire les coûts de la valeur des bénéfices dégagés, puis à diviser le total par les coûts, multipliant enfin par 100. Cette approche analytique et chiffrée offre une vision précise et objective de la rentabilité de la formation, complétant ainsi la compréhension globale de son impact sur l’ensemble de l’entreprise.
Intégration des technologies et logiciels de gestion de formation
Adopter un logiciel de gestion de la formation constitue un enjeu majeur pour les responsables des ressources humaines (DRH) et pour les responsables de la formation. Ils se retrouvent ainsi confrontés à un défi de taille : comment optimiser le budget de formation tout en préservant le plan de développement des compétences, particulièrement dans un contexte où les ressources financières peuvent être limitées ? La réponse à cette question réside dans la digitalisation de la gestion de la formation, une approche qui se révèle particulièrement pertinente pour accroître l’efficacité tout en maîtrisant les coûts associés à la formation.
Plutôt que de succomber à la tentation d’une réduction budgétaire, il est opportun d’investir dans les outils digitaux.
Ces derniers offrent, à un coût raisonnable, la possibilité de faciliter la communication entre les différents acteurs et de mettre en place un catalogue de formation élaboré, parfaitement aligné sur les besoins des employés. De plus, cette démarche permet d’identifier des leviers d’économie, que ce soit en termes de gestion administrative ou en mettant en avant les offres les plus avantageuses. Ainsi, l’adoption de solutions numériques s’impose comme une stratégie judicieuse pour concilier efficacement maîtrise budgétaire et développement des compétences.
Utilisation des logiciels de gestion de la formation pour le suivi du budget
Le suivi budgétaire, essentiel au sein de toute structure, consiste à comparer régulièrement le budget prévisionnel aux dépenses et recettes réelles, dans le but de détecter les écarts et d’ajuster le budget si nécessaire. Les outils informatiques facilitent ce processus en proposant des tableaux de bord préformatés et la fréquence de suivi dépend de la taille de la structure ainsi que des flux de trésorerie. Avant d’initier le suivi budgétaire, il faut construire le budget de manière appropriée en identifiant et classant les postes budgétaires à suivre, tout en mettant en place des systèmes de suivi adaptés.
Les logiciels de gestion budgétaire intègrent généralement des modules de suivi des dépenses et recettes, mais il est essentiel de choisir un outil en fonction des besoins spécifiques. Identifier le nombre d’utilisateurs et définir le mode de fonctionnement souhaité sont des étapes préliminaires importantes.
Un logiciel de gestion de la formation professionnelle doit posséder des fonctionnalités fondamentales, telles que la budgétisation des moyens humains et matériels, des charges et des recettes, la prévision budgétaire avec la possibilité de réaliser différents scénarios, le pilotage de la structure selon différentes temporalités et niveaux, ainsi que le contrôle budgétaire. En termes de contraintes fonctionnelles, la souplesse pour s’adapter à la structure et au mode de fonctionnement, la simplicité d’utilisation pour une prise en main facile, surtout en cas de décentralisation des accès, et la sécurisation des données conformément au RGPD sont des critères cruciaux à prendre en compte lors du choix d’un tel logiciel.
L’apport des solutions numériques dans l’optimisation budgétaire
L’acte de construire un budget, une tâche complexe exigeant rigueur et compréhension approfondie de la structure, est grandement facilité par l’usage de logiciels de suivi budgétaire. Ces outils permettent d’automatiser plusieurs opérations, libérant ainsi les utilisateurs de la saisie fastidieuse des données pour se concentrer davantage sur l’analyse approfondie des informations.
Le logiciel de suivi budgétaire présente également des avantages notables, contribuant à limiter les risques d’erreurs grâce à l’extraction automatisée des données. Cette automatisation non seulement réduit les erreurs potentielles, mais elle accélère également le processus global, favorisant ainsi une prise de décision plus rapide et éclairée. De plus, ces logiciels offrent la possibilité de décentraliser l’accès aux données de suivi budgétaire, en les mettant directement à la disposition des différentes directions ou services. Cette décentralisation vise à responsabiliser chaque collaborateur quant à l’utilisation des ressources qui lui sont attribuées, favorisant ainsi une gestion plus efficiente et éclairée des budgets au niveau opérationnel.
En somme, l’intégration des solutions numériques dans le suivi budgétaire transcende la simple automatisation pour remodeler fondamentalement la façon dont les organisations abordent la gestion budgétaire, mettant l’accent sur l’efficacité, la précision et la responsabilisation.
La solution HRMAPS pour faciliter le pilotage de votre budget de formation
Le pilotage efficace du budget de formation en entreprise, à travers l’utilisation d’une solution RH, revêt une importance fondamentale pour garantir le développement optimal des compétences au sein de l’organisation. En exploitant judicieusement les outils disponibles, les entreprises peuvent maximiser l’impact de leurs investissements dans la formation professionnelle. Le logiciel RH HRMAPS se positionne comme un atout majeur dans cette démarche. Il centralise les données relatives aux formations, regroupant les informations sur les coûts, les participants, les programmes de formation et les retours sur investissement. Cette consolidation offre une vision claire pour faciliter l’analyse et la prise de décision, tout en automatisant des tâches administratives telles que l’inscription des employés, le suivi des présences et la facturation des coûts de formation.
En outre, le SIRH se révèle être un allié précieux dans la planification du développement des compétences. En identifiant les lacunes existantes et en suivant les compétences actuelles des employés, il contribue à élaborer des programmes de formation ciblés et alignés sur les objectifs stratégiques de l’entreprise, le tout, en respectant le budget formation de toute organisation. Pour renforcer davantage la gestion du budget de formation, le SIRH propose des tableaux de bord et des rapports détaillés pour une analyse approfondie des dépenses, facilitant ainsi le contrôle budgétaire.