Posture managériale : Comment l’améliorer pour conduire le changement ?

Toute entreprise doit intégrer le changement comme une composante inévitable. La crise sanitaire a d’ailleurs démontré que les transformations qu’elles soient brutales ou progressives, sont devenues un quotidien qui affecte aussi bien l’organisation du travail que les collaborateurs.

En effet, selon une étude QualiSocial publiée en 2020, 9 salariés sur 10 seraient réfractaires au changement. Conséquence directe sur les managers qui se retrouvent en première ligne pour accompagner ce changement et éviter un blocage éventuel. Il est dès lors, important d’adopter une nouvelle posture managériale.

Qu’entend-on par posture managériale ?

Pourquoi la posture managériale est importante en matière de conduite du changement ? Une posture managériale réunit plusieurs points qui définissent la façon d’être du manager et sa relation avec ses collaborateurs. Adopter une bonne posture managériale va favoriser la cohésion au sein du groupe. Cette posture évolue aussi bien en fonction du contexte que des membres de l’équipe.

5 conseils pour améliorer la posture managériale

Voici 5 conseils pour améliorer sa posture managériale au quotidien. Cette liste n’est pas exhaustive mais reflète la lourde mission d’un manager qui évolue dans un contexte de changement.

Selon les psychologues Peter Salovey et John Mayer, l’intelligence émotionnelle réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.

Un bon manager doit faire preuve d’empathie, pour comprendre les ressentis, montrer de la tolérance, dans l’acceptation des remarques constructives tout en restant juste avec l’équipe. Sa bienveillance et sa confiance en soi et en son équipe vont permettre à chacun d’évoluer au sein de l’organisation en ayant un sentiment d’accomplissement. Cela donne du sens aux actions et permet de transformer des performances individuelles en réussites collectives.

S’il y a bien une chose qui est plus simple de dire que de faire, c’est la délégation ! Il existe de réels freins psychologiques chez le manager. Le plus souvent, l’impression que ce sera plus rapide s’il fait le travail lui-même l’emporte sur les enjeux de la délégation. Pour réussir à déléguer, il faut avant toute chose s’assurer de clarifier et de bien répartir les rôles, les missions de chacun et mettre en place des procédures de contrôle.

Toute relation humaine repose sur une communication qui prend en considération les besoins de chacun. Le manager doit comprendre que chaque membre de l’équipe est unique et va nécessiter une attitude particulière. Pour cela, le manager doit passer du temps avec chaque membre pour bien les connaître et comprendre leur mode de fonctionnement. Ce temps dédié à l’observation et l’écoute permet réellement d’instaurer un climat de confiance qui ouvre au dialogue.

Si on veut bien communiquer et améliorer les relations, il faut améliorer son écoute. Et c’est l’un des axes les plus délicats, car nous avons tendance à confondre « écouter » et « entendre ». Ecouter ne signifie pas uniquement être là pour les « entendre » mais bien faire l’effort nécessaire pour comprendre sans jugement. L’écoute active est la base d’une communication équilibrée qui améliore la posture managériale et permet aux équipes d’être plus performantes. Le manager doit faire l’effort de reformuler pour être certain d’avoir bien compris.

Accompagner le changement exige d’adapter sa posture managériale à chaque situation. En pratique, c’est assez complexe car cela exige que l’on soit toujours attentif au moindre changement et prêt à faire preuve de résilience. Ce conseil vaut de l’or car face à ces changements si fréquents que vit l’entreprise à l’ère du numérique, le manager doit avoir assez de visibilité et être flexible pour faire évoluer son équipe.